Diagnostic COV

Les installations d’assainissement sont souvent confrontées à des nuisances olfactives et à l’émission de composés organiques volatils (COV), pouvant impacter la qualité de l’air et le quotidien des riverains. Les avancées technologiques en termes de capteurs et de traitement permettent une détection plus précise et en temps réel des émissions, ainsi qu’une capture et une neutralisation des COV et des odeurs avant qu’ils ne se propagent.

La qualité de l'air dans les espaces de travail est un enjeu majeur de santé publique et de performance industrielle. Les composés organiques volatils (COV) contribuent significativement à la pollution intérieure et peuvent avoir des conséquences sur la santé des employés ainsi que sur l'environnement. Cet article vise à exposer les défis associés à la gestion des émissions de COV en ambiances de travail, à explorer les solutions actuelles et à envisager les améliorations futures dans ce domaine.

Dans les industries du caoutchouc, la gestion des émissions de composés organiques volatils (COV) représente un enjeu environnemental et sanitaire majeur. Ces émissions proviennent de diverses étapes du processus de production, notamment le mélange, la vulcanisation et le séchage. La captation et le traitement efficaces de ces polluants sont essentiels pour la conformité réglementaire et pour minimiser les impacts sur la qualité de l'air et la santé. Cet article vise à présenter les problématiques liées aux émissions de COV dans cette industrie et à détailler les stratégies actuelles et émergentes pour leur captation et leur traitement.

Industriels, opérateurs de réseaux d’assainissement, de plateformes de compostage ou de sites de méthanisation sont souvent confrontés à des problèmes d’odeur et/ou d’émission de COV. Diverses solutions existent…

Depuis 2014, les stations d’épuration sont autorisées à injecter du biométhane issu de la digestion de leurs boues dans le réseau de distribution du gaz naturel. Une manière intéressante, d’un point de vue économique et environnemental, de valoriser les eaux usées et les boues. Le nombre de collectivités qui lancent des projets en ce sens s’accroît. Les technologies sont au point, seuls restent à lever quelques verrous d’ordre réglementaire qui empêchent encore les petites stations d’épuration de se joindre au mouvement.

Si les ouvrages d’une certaine taille disposent de solutions éprouvées pour prévenir et lutter contre les nuisances odorantes, les exploitations plus petites doivent souvent réaliser des arbitrages pour choisir des solutions compatibles avec leur budget. Préventives ou curatives, des solutions efficaces existent cependant qui permettent de maîtriser les nuisances odorantes et éviter les plaintes des riverains. Éléments de réponse.

Pour répondre aux préoccupations des exploitants, Environnement’AIR a développé un dispositif susceptible d’être utilisé dans l’exploitation quotidienne d’une ISDND en réalisant rapidement des mesures de contrôle des émissions diffuses à la surface des casiers ou sur une zone particulière par exemple pour contrôler la bonne étanchéité après une intervention sur un puits de captage. Les résultats obtenus montrent qu’il est possible de répondre simultanément aux exigences réglementaires (cartographier les émissions fugitives de méthane) et aux études de diagnostic des odeurs.