
CANOPEE & PARTNERS

SIREN / SIRET | 478 326 000 014 |
Chiffre d'affaires | - 1 ME |
Effectif | - 11 |
APE / NAF | 7112B |
Capital | - 50 KE |
N° TVA | FR72 824 783 260 |
Quelles sont les recommandations sur la hauteur maximale d'entreposage des amas des matières résiduelles ?
Bonjour,
Sans plus d'éléments il est sans doute nécessaire de se préoccuper :
-d'éléments réglémentaires en particulier locaux au regard du site et de son voisinage (arrêtés municipaux d'interdiction, restrictions du fait de sites voisins classés au patrimoine, ...) ;
-de la gêne causée au voisinage (ombrage, coupe vue, ...) ;
- de la stabilité/sécurité des amas : pente variable selon type de matériaux et risque d'ensevelisement et/ou de glissement vers le voisinage, barrage aux écoulements, .... Faire une étude géotechnique selon l'importance du stock (calcul de pente, nécessité de bâchage, ...) ;
-de s'assurer de ne pas occasionner de pollution si matérieux non inertes ;
- selon les quantités et le type de matériaux de vérifier le classement au regard de la réglementation ICPE voire la nécessité d'une autorisation environnementale.
A quelle profondeur on procède un prélèvement d'un sol pollué par les ETM et BRIX et HAP ?
Bonjour,
Votre question mériterait d'être contextualisée.
Il n'y a pas de profondeur de prélèvement a priori.
Elle va dépendre de plusieurs facteurs :
-de la profondeur de la source de pollution (installation de surface ou enterrée, transfert de pollution latéral dans les sols par écoulement, par les eaux souterraines, ...) ;
- du comportement des polluants du fait de leur lixivialité, de leur mobilité, de leur densité, ...
-d'autres facteurs ...
La profondeur de pérlèvement sera définie après une analyse du contexte d'étude (quelles polluants possibles, quelles origines, ... ?) sous la forme d'une étude documentaire historique et de vulnérabilité.
N'hésitez pas à me joindre au 06 72 47 51 15 ou à jerome.pantel@canopee-partners.fr
Quelles sont les obligations lors du démontage de station service ? Sortir les cuves ? Les recycler ? Comment ?
Bonjour,
la première chose me parait être de savoir si la station service est classée ICPE ou non. Si classée, l'AP donne des éléments de réponse et l'inspecteur DREAL peut compléter en exigences réglementaires.
Hors ICPE, la démarche sera en pratique comparable, notamment :
-diagnostics des installations de surface (bâti, auvent, ...) de type PEMD, ...
-diagnostic et inertage des installations pétrolières (distributeurs, canalisations, réservoirs, séparateur(s), ...) ;
-permis de démolir (si démolition du bâti) et autres autorisations selon code urbanisme ;
-diagnostic de la pollution des sols.
A ce stade, il est possible dans une démarche d'économie circulaire de caractériser et de quantifier les différents matériaux et déchets (dont sols pollués). Les mesures de gestion "curatives" sont alors définies.
Il est préférable d'extraire les réservoirs plutôt que de neutraliser sur place au béton maigre : le coût est assez équivalent et ne laisse pas une verrue en béton dans le terrain. Si accessibilité contrainte, la neutralisation au béton maigre est tolérée. Les réservoirs une fois inertés peuvent être orientés vers un récupérateur de métaux (certains fois il est toléré de s'en servir comme citerne d'eau hors usage de boisson y compris pour le bétail).
Chaque site étant spécifique il est conseillé de se rapprocher d'un sachant.
N'hésitez pas à nous contacter au 06 72 47 51 15.
Bien cordialement,
Jérôme PANTEL
Quelles sont les mesures à prendre pour minimiser l'impact visuel d'une intervention en site contaminé ?
Bonjour,
La question est assez peu précise. Toutefois, l'on peut conseiller :
- préciser les attentes des parties prenantes (maitre d'ouvrage, riverains, élus, ...) eu égard à leur sensibilité ;
- informer à bon escient (par affichage, réseaux sociaux, ...) des actions à réaliser ;
- sur chantier : barriérer le chantier ou la zone d'intervention (barrières de type Heras opaques ou équivalent) ou de type bardage métallique si intervention de longue durée (plusieurs mois ou plus). Vérifier la prise au vent selon région. Ce type de barrière permet aussi de limiter physiquement la zone plus facilement que par un simple brise-vue (de type en matière synthétique vert, ...) ;
- n'installer de dispositifs lourds et très visibles (barnum, ...) que si nécessaire (confidentialité, confinement, ...) afin de ne pas sur-alerter. De même éviter de faire circuler du personnel avec EPI spécifique (de type combinaison blanche, masque, ...) qui peuvent inquieter plus que rassurer les non sachants ;
- les mesures sur l'impact visuel sont en général associées à celles sur le bruit, les odeurs, les poussières, ...
- les différentes mesures sont en général précisées par le maître d'oeuvre, le coordinateur sécurité ou l'entreprise de travaux dans les documents : PAE, PAQ, PdP ou PPSPS, autre procédure ou mode opératoire, ...
Nous restons à votre écoute au 06 72 47 51 15 ou par mail à jerome.pantel@canopee-partners.fr.
bien cordialement,
Pour une dépollution des sols, comment savoir s'il faut faire un traitement in-situ ou ex situ?
Bonjour,
plusieurs paramètres sont à prendre en compte : types de polluants, quantités à traiter, objectifs de la dépollution, temps et place disponible, budget, ...
On peut retenir aussi que le traitement in situ (lorsqu'il est pertinent) nécessite peu d'aménagement et reste a priori moins onéreux mais plus long. Le traitement hors site est plus radical car amène plus de transformation du site (par exemple excavation, traitement dans des filières plus ou moins proches, ...) et reste de fait un traitement plus cher. Un traitement "intermédiaire" sur site peut exister voire une combinaison de plusieurs techniques. N'hésitez pas à nous solliciter pour plus.





