
I.C.E
SIREN / SIRET | 400881140 |
Chiffre d'affaires | < 1 M€ |
Effectif | < 11 |
APE / NAF | 7022Z |
Capital | < 50 K€ |
Actualités
Le principe est toujours de faire passer de l'air lentement ( env. 100m/heure) à travers un substrat naturel de 1 à 3m d'épaisseur .
Le biofiltre est généralement surfacique posé sur un caillebotis qui répartit le flux dans la biomasse avec évacuation par le haut. Ilpeut être fermé en bâtiment ou conteneur et l'air vicié soufflé de haut en bas . Il existe aussi des BF tour ou l'air est soufflé par la colonne centrale et ressort horizontalement à l'extérieur...
Un BF ne fonctionne que si l'air vicié est 100% humidifié et exempt de poussières et possède en plus une post humidification pour combattre le réchauffement dû au travail des bactéries.
Il existe des centaines de bactéries naturellement présentes dans la biomasse. Lorsquelles sont en contact avec un polluant celles qui apprécient ce polluant se développent en le consommant /abattant , les autres n'ayant rien à consommer meurent ou vegètent. C'est ainsi qu'une biomasse nécessite plusieurs semaines pour s'adapter à l'air vicié quelle doit traiter....
Les biomasses sont cependant "choisies" en fonction des polluants à traiter.
Beaucoup de polluants sont créés lors de l'incinération , qui dépendent de ce qui est brulé.... Aussi de toutes façons un lavage à l'eau pulvérisation frontale (voir laveur vertical) est nécessaire pour abaisser la température et abattre toutes les particules de taille supérieure au micron. Les boues récupérées devront être traitées...
Ensuite un passage sur biofiltre (température de fumées <40°C) est une solution écologique et efficace sauf sur les résidus de combustion d'hydrocarbures .... il faut nénamoins compter avec 100m2 de biofiltre par 10 000 m3/h de fumées
Bonjour
Je suis ing. conseil et travaille avec STÖTK Umwelttechnik dans la biofiltration. nous fournissons des biofiltres pour abattement de COV issus de nombreux procédés industriels dont les cabines de peinture, l'imprimerie.... Ce procédé a évidemment des limites de capacité dont je peux vous parler.
Le traitement biologique des effluents chargés en COV est possibles aux conditions techniques suivantes :
Concentration de COV de maximum 1000 mg/m3 d'air.
Température des effluents de maxi 40°C
Hygrométrie relative de l'air >98%
Si un flux est plus chaud on peut utilement le frefroidir adiabatiquement à l'aide d'un laveur à pulvérisation jusqu'à obtention d'une température de 40°C et d'une hygrométrie relative de 100%
Le traitement biologique des COV répond à un ratio masse biologique vs masse de polluant. un biofiltre permet d'abattre les COV de par exemple 600 mg/m3 à env 20 à 50mg/m3 mais nécessite une surface de biofiltre d'environ 1m2 par 100 m3/h d'air pollué. Pour 10 000 m3/h il faut donc un biofiltre de 100m2
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