
Rincent Air
Présentation
Expert en audit de la qualité de l'air intérieur, Rincent Air réalise des mesures de poussières sur chantiers et analyse les émissions d'échappement de véhicules, comme à Marseille.
Son expertise s'étend à l'analyse des contaminants particulaires gazeux, la cartographie des pollutions de l'air, et la mesure de pollution atmosphérique.
Rincent Air fournit des diagnostics et conseils techniques, assurant la prévention de la pollution.
Informations juridiques
SIREN / SIRET | 421 640 962 |
Chiffre d'affaires | < 1 M€ |
Effectif | < 11 |
APE / NAF | 7112B |
Capital | < 50 K€ |
N° TVA | FR24 421 640 962 |
Actualités
Comment analyser l'impact d'une centrale thermique sur la population et l'environnement ?
Depuis 2017, l'entreprise Rincent Air réalise notamment des campagnes de mesure bisanuelles au Mali, dans la province de Kayes. Ces mesures concernent une nouvelle centrale thermique de production d'électricité, mise en euvre depuis fin 2018, et ont pour but l'évaluation de son impact sur la qualité de l'air et sur la santé des populations de la province.
Pour analyser l'impact d'une telle centrale, l'entreprise analyse l'état initial de la qualité de l'air, ce qui permet de caractériser le bruit de fond ambiant présent dans l'environnement du site. Une surveillance est ensuite mise en place pendant une durée de 5 ans. Pour optimiser les interprétations des résultats de mesures, les ingénieurs ont également implanté une station météorologique autonome (qui fonctionne sur panneau solaire) dans l'emprise de la nouvelle centrale.
Qu'est-ce qu'une ZFE ?
ZFE signifie zone à faible émission, autrement connue sous le nom de Low Emission Zone (LEZ) en Europe. Il s'agit donc d'une zone dont l'accès est interdit à différents véhicules qui ne répondent pas aux critères déterminés concernant leurs émissions de polluants atmosphériques, pour les particules et/ou les oxydes d'azote. Ces critères sont principalement établis à partir des normes Euro, fixant les limites maximales des émissions de polluants des véhicules neufs roulants. C'est un dispositif présent dans de nombreuses villes européennes depuis plus de vingt ans, ayant pour la première fois été appliqué en Suède.
Dans le cadre de la loi d'orientation sur les mobilités (LOM), ces zones sont depuis 2020 appelées Zones à Faibles Emissions mobilité (ZFE-m). On en recensait 247 à travers 13 pays européens en 2020, notamment en Angleterre, en Allemagne, en Grèce, en Italie et en France.
Comment caractériser l'impact olfactif d'un méthaniseur ?
Rincent Air propose différentes solutions permettant de caractériser l'impact olfactif d'un méthaniseur, que ce soit sur des installations existantes ou lors de projets de création d'unités de méthanisation. Ces solutions comprennent des campagnes de mesure des intensités d'odeurs présentes dans l'environnement du site, et plus particulièrement au niveau des sites sensibles et des habitations les plus proches, permettant d'obtenir un "état initial" olfactif. Des prestations réalisées par un jury de nez expérimenté et répondant à la norme NF X 43-103.
L'entreprise propose également une modélisation des concentrations d'odeurs dans l'environnement venues des différentes sources du site, notamment dans un rayon de 3 km autour des zones d'occupation humaines. Ces prestations sont réalisées à partir d'un modèle numérique de type gaussien, répondant aux prescriptions de l'INERIS en ce qui concerne la modélisation de la dispersion de la pollution atmosphérique des rejets des installations industrielles.
Quel est le meilleur choix pour du matériel de prélèvement des échantillons d'analyse de l'air ?
Il n'y a pas de meilleur choix absolu, il faut raisonner en terme d'ingénierie de la qualité de l'air et adapter les modes de prélèvement au sujet à traiter. La game est riche...
Une entreprise de fabrication de pellets se trouve à moins de 100 mètres de notre usine et des fines particules de scieurs se fixent sur nos fruits. Comment contrôler ces dépôts ?
A ces deux premiers niveaux de de caracterisation des impacts, qui ne permettent pas de délivrer des valeurs opposables en termes d'impact sanitaire, il faut ajouter des mesures de references plus fines utilisant des préleveurs dynamiques de poussières qui permettent de délivrer des concentrations dans l'air opposable en terme de reglémentation sur la qualité de l'air ou en regards des valeurs de l'OMS. Ces dernières venant justes d'évoluer (22/09/2021) et de se durcir drastiquement. Je confirme qu'il est préférable de se palcer dans une procédure judiciaire et de faire intervenir vos assurances, si vous êtes bien assuré ou de bien vos assurer, car les couts peuvent vite dériver.
J'utilise un compteur direct des particules, qui me donne directement la concentration des poussières par taille. Comment faire pour avoir la concentration par mètre cube?
Bonjour,
Le passage d'une mesure en nombre à une mesure en masse n'est pas ce qu'il y a de plus robuste, comme le laisse entendre les autres reponses
Il me semble que le vrai sujet est de savoir ce que vous attendez de vos mesures car il est possible que la concentration en nombre vous suffise. Pour ma part, je vous conseillerais de vous adresser au fabricant ou au distributeur de votre appareil pour savoir ce qu'il est pôssible de faire.
Bien cordialement
Etienne de Vanssay
vanssay@fimea.fr
Pour l'echantillonage des pesticides, quelle est la difference entre collecteurs passifs et collecteurs actifs?
L'avantage du prélevement passif est qu'il est généralement moins couteux que le prelevement actif. Il permet aussi d'avoir une meilleur indication d'une exposition chronique (sur le long terme) meme si sa précision est souvent moins bonne. Par contre, pour les pesticides, je ne connais pas de solutions passives de référencen pour la mesure des concentrations dans l'air en microg/m3.
La mesure passive de référence ne concerne à ma conaissance que les retombées atmosphériques donnant des depiots surfaciques (microg/m2) qui ne permettent pas de se raccorder à des notions sanitaires.
Les prélèvements actifs sont plus précis, mais nettement plus onéreux. Sur un prélèvement d'une semaine (bas débit) ils donnent aussi des résultats en termes d'exposition chronique. Les prélèvements haut débits permettent d'echantillonner sur des durées plus courtes et apportent des informations sur la variabilité journalière (24h) des concentrations.
M. Yahyaoui de Lig'air (Atmo centre), pionnier dans le domaine, est un des meilleurs experts français sur ce sujet.
https://www.ligair.fr/actualites/15-ans-de-mesures-des-pesticides-dans-l-air-a-votre-disposition
Un guide méthodologique du LCSQA (INERIS) qui date un peu maintenant (2000), est accessible sur internet
https://www.lcsqa.org/system/files/etu7_mes_pest_atmos.pdf
Rincent Air (www.rincent-air.fr) réalise depuis 20 ans des mesures et des études sur ces sujets en suivant les régles de l'art en la matière.
Bureau d'étude indépendant spécialisé dans l'étude, la mesure et la modélisation de la qualité de l'air.
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