Produits anti-mousse eau : demander un devis

Maîtriser la mousse avec les produits anti-mousse pour traitement de l'eau

La formation de mousse dans une station d'épuration ou sur une ligne de production peut perturber l’oxygénation, fausser les mesures de niveau, provoquer des débordements et encrasser les capteurs. Les produits anti-mousse, parfois appelés agents de démoussage ou antifoams, sont conçus pour prévenir ou casser la mousse de façon rapide et durable. Les solutions référencées sur FranceEnvironnement couvrent l’ensemble des besoins, du bassin biologique municipal aux effluents très chargés de l’industrie papier-carton.

Définition et rôle

Principe d’action : un anti-mousse agit par modification de la tension superficielle ou par coalescence des bulles d’air afin d’empêcher leur stabilité. Les formulations courantes incluent :

• anti-mousse silicone (émulsion ou 100 %)
• anti-mousse non silicone à base d’huiles minérales ou végétales
• anti-mousse en poudre ou en pastilles pour interfaces air/eau difficiles
• agents de démoussage spécifiques aux procédés biologiques
• formules alimentaires conformes aux exigences FDA/NSF

Normes et conformité : les fabricants s’appuient sur le règlement REACH, la directive-cadre européenne sur l’eau, la norme ISO 14001 et, pour les produits exportés, les exigences EPA ou BfR. Les fiches de données de sécurité (FDS) détaillent la compatibilité avec les procédés et la biodégradabilité.

Cas d’usage et applications

Stations d’épuration municipales : contrôle de la mousse dans les bassins d’aération pour éviter les débordements et garantir l’efficacité biologique.

Effluents industriels : secteurs agroalimentaire, chimie, cosmétique, pâte à papier, textile ou métallurgie.

Eaux de refroidissement et tours aéroréfrigérantes : limitation du voile de mousse à la surface des cuves.

Traitements physico-chimiques : flocs flottants ou flottateurs DAF nécessitant un démoussage ponctuel.

Process hygiéniques : CIP et NEP où un anti-mousse compatible alimentaire est requis.

Dosage automatisé : pompes péristaltiques ou systèmes de dosage proportionnel pilotés par une sonde moussage.

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Avantages des solutions référencées

Efficacité immédiate : réduction de la hauteur de mousse en quelques secondes.

Optimisation des performances process : maintien du transfert d’oxygène et de la capacité hydraulique, amélioration de la décantation.

Réduction des coûts d’exploitation : moins de surverse, de nettoyage et de défaillances capteurs.

Formulations spécifiques : produits haute température, antifoams faibles en COV, versions émulsion ré-dilution.

Conformité réglementaire : traçabilité REACH, absence de substances SVHC, possibilité de certifications ISO 21469 pour contacts indirects alimentaires.

Conseils pour choisir son produit anti-mousse

Identifier la cause de la mousse : tension superficielle, excès de surfactants, croissance bactérienne filamenteuse.

Analyser les paramètres de procédé : température, pH, salinité, agitation, DCO.

Sélectionner le type de formulation : silicone pour action rapide et dosage faible ; non silicone quand la compatibilité peinture ou collage est critique.

Privilégier un dosage optimisé : tests jar-test ou pilote pour définir la concentration idéale (de 5 à 200 ppm selon la matrice).

Vérifier la compatibilité environnementale : biodégradabilité, absence de perturbateurs endocriniens, conformité aux limites de rejet.

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Ordre de prix indicatif

Le coût des anti-mousses varie selon la chimie (silicone, polyéthers, huiles) et le conditionnement :

• Bidons 25 kg : environ 50 € à 300 €
• Fûts 200 kg : environ 400 € à 3 000 €
• IBC 1 000 kg ou vrac : de 2 € à 20 € le kg hors transport

Ces valeurs restent indicatives ; un devis personnalisé reste indispensable pour tenir compte du dosage réel et des contraintes process.

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